Evolution des émissions lumineuses
- Plus de 11 millions de luminaires en éclairage public (ADEME 2012) et plus de 3,5 millions d’enseignes et publicités lumineuses
- Augmentation moyenne des émissions lumineuses en France de 3,3% par an depuis 2012 à périmètre constant
- Evolution forte du contenu spectral des émissions lumineuses avec l’usage croissant de lumières blanches (LEDs blanches, iodures métalliques, iodures céramiques, …)
Adaptation de l’éclairage extérieur et économies de ressources
- Plus de 13 500 communes pratiquent une extinction nocturne partielle ou complète de leur éclairage public en cours de nuit améliorant la qualité de la nuit et des paysages nocturnes en France sur 35% du territoire pendant 5,5 heures en moyenne (augmentation du nombre de communes supérieure à 30% en 10 ans)
- Economie d’énergie annuelle estimée par l’extinction une partie de la nuit de l’éclairage public : env. 103 millions d’euros
- Economie d’énergie annuelle estimée par la rénovation de l’éclairage public (ayant donné lieu à des CEE, à une aide ADEME ou TEPCV) : env. 22 millions d’euros
Intégration des enjeux de biodiversité pour restaurer l’environnement nocturne
- 64% des espèces d’invertébrés et plus de 30% des vertébrés sont nocturnes (Hölker et al. 2010) avec une sensibilité à la lumière très différente de la nôtre ; en particulier, plus de 90% des amphibiens et lépidoptères hétérocères, et 100% des chiroptères sont nocturnes en France
- Une fraction non négligeable des réservoirs de biodiversité (39%) et des corridors écologiques (52%), identifiés dans les régions pour définir la Trame Verte et Bleue, est impactée par les émissions lumineuses de manière significative d’après notre cartographie des pollutions lumineuses à l’échelle de la France métropolitaine. Ces espaces doivent intégrer une gestion de la lumière artificielle la nuit depuis la loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages de 2016 afin d’assurer le bon fonctionnement des écosystèmes et le maintien de la biodiversité nocturne